Le GEO n’existe pas : pour les domaines viticoles, c’est juste du bon SEO
- Jenny Lloret
- il y a 4 jours
- 7 min de lecture
Ces derniers mois, un mot circule partout dans le monde du SEO : le GEO, pour Generative Engine Optimization.
Ou encore son cousin le GIO, Generative Index Optimization.
Certains experts autoproclamés du monde du SEO le présentent comme la nouvelle frontière du référencement : “Faut absolument maîtriser le GEO pour survivre à l’ère de l’IA”, nous dit-on.
Le GEO, une illusion marketing ?
Sauf que voilà : le GEO n’existe pas ! Ou plutôt, il n’existe pas en tant que discipline nouvelle. Derrière ces acronymes ronflants et les promesses d’audits “IA-ready” se cache du bon SEO, bien appliqué, rien de plus.
Pourquoi Ahrefs remet les pendules à l’heure du GEO ?
AHREFS, a publié une checklist de 82 points sur le référencement « pour les LLM » , et ils insistent bien sur le fait que ce ne sont pas de nouvelles règles magiques, mais des bonnes pratiques SEO renforcées (structure, autorité, expertise, clarté sémantique, cohérence des données, etc.).
Leur approche confirme que le GEO n’est pas un nouveau SEO, mais une évolution du SEO classique qui tient compte de nouveaux canaux de découverte : les IA génératives.
Autrement dit : GEO = SEO
Le GEO (Generative Index Optimization) n’est pas une discipline différente.
C’est simplement le SEO appliqué à un nouvel environnement de diffusion (les IA conversationnelles).
On ne parle pas d’optimiser pour l’IA elle-même, mais de rendre le contenu plus accessible, clair, et interconnecté pour qu’il soit plus facilement “compris” et cité par les modèles génératifs.
Le GEO, c'est du SEO qui s'adapte à la recherche des IA y compris pour les domaines viticoles
C’est comme quand le SEO s’est adapté depuis :
d’abord au web « texte » des années 2000 ;
puis au mobile ;
puis à la recherche vocale ;
puis à la recherche sémantique.
Aujourd’hui, on ajoute simplement une couche : la recherche générative.
Donc “Le GEO n’est pas différent du SEO, c’est une continuité.”
Le GEO, c’est quoi vraiment ?
Le GEO désigne les techniques censées aider un site à apparaître dans les réponses générées par les IA conversationnelles comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity.
En d’autres termes : on ne parle plus de Google, mais de moteurs génératifs.
L’idée semble séduisante, mais elle repose sur un malentendu.
Ces IA ne crawlent pas le web en temps réel comme un moteur classique : elles se nourrissent surtout de contenus déjà indexés et crédibles, souvent par Google lui-même : CQFD ! Si le contenu n'est pas recensé par le knowledge graph de Google ça va être compliqué pour qu'il le soit sur les IA conversationnelles.
Pas de SEO solide : pas de GEO, y compris pour les domaines viticoles
Si votre site est invisible sur Google, aucune IA ne viendra le citer.
À l’inverse, si votre SEO est solide, votre contenu a toutes les chances d’être utilisé par les IA.
Le GEO : conséquence du SEO, pas nouvelle discipline
AHREFS, dans sa checklist de 82 points pour un SEO adapté à l’IA, confirme la même chose : il ne s’agit pas de révolutionner le SEO, mais de renforcer les bonnes pratiques existantes : structure technique, maillage interne, contenu original et expert, cohérence sémantique, fiabilité des sources… Et comme le dit très bien Amandine dans sa newsletter, le GEO n’est qu’un concept marketing pour vendre de la peur et de la nouveauté.
Le GEO n’est pas un nouveau terrain de jeu : c’est le même jeu, sur un terrain qui s’est étendu.
Le SEO reste la base du GEO y compris pour les domaines viticoles
Depuis des années, certains annoncent la mort du SEO : le mobile devait le tuer, la recherche vocale aussi, puis maintenant les IA conversationnelle.
Et pourtant, il est toujours là, et plus que jamais
Le SEO donne une compréhension du marché mais pas le GEO
Le SEO, au fond, ce n’est pas une série de techniques, même si il faut en passer par là ! C’est surtout une philosophie de compréhension du marché.
C’est ce qui permet de définir sa vision marketing, avant même de produire ou de communiquer.
Grâce au SEO, on peut observer
quels produits ou services existent déjà ;
quels besoins restent insatisfaits ;
quelles requêtes les gens utilisent vraiment ;
quelles marques dominent déjà certaines zones ;
et même si le nom d’un produit ou d’un concept est déjà présent sur le marché.
Le SEO : outil d'étude de marché pour votre domaine viticole
En clair : le SEO est la nouvelle étude de marché, vivante, évolutive et connectée au comportement réel des gens. Ce n'est pas à un simple comptage de passants dans la rue comme le faisait une étude de marché.
Le SEO : une stratégie en or pour votre domaine viticole
Pendant longtemps, le SEO a été réduit à une mécanique : plus de backlinks = plus de visibilité. Mais ça, c’était le “vieux SEO”.
Maintenant, le SEO moderne, c’est avant tout savoir où se positionner.
Trouver la bonne place, celle où l’on peut exister vraiment, pas forcément la plus concurrentielle. Evidement, on peut acheter des backlinks pour donner un coup de pouce, mais ça ne remplace pas la réflexion stratégique :
Quelle place je veux occuper dans mon marché ?
Quelle image et quel message pour ma marque ?
Le SEO permet de répondre à ces questions de manière concrète et fiable, et non sur des suppositions.
Le SEO révèle la réalité du marché : numérique et réel
Et voici la dimension la plus puissante du SEO : il ne se limite pas au web.
Il sert aussi à comprendre le marché réel. Avant même de parler de visibilité, le SEO révèle ce que votre marque est profondément : ses valeurs, sa vision et son ton. Il ne sert pas qu’à être trouvé, il sert à être compris.
Prenons l'exemple, du lancement d'un service pour aider les personnes âgées à utiliser un ordinateur, le SEO vous dira : “Il n’y a quasiment aucune recherche en ligne”.
Certains pourraient conclure que le marché n’existe pas… alors qu’en réalité, il est bien là, mais hors du web. Ces clients demandent conseil à leur entourage, vont chez le boucher, ou passent par des réseaux physiques.
Le SEO : outil de décision marketing pour votre domaine viticole
Le SEO devient alors un outil d’aide à la décision marketing : il vous indique où chercher votre cible, et comment l’atteindre, que ce soit sur le web ou dans le monde réel.
C’est pour ça que le SEO ne peut pas mourir : il dépasse le digital et devient le cœur de toute stratégie marketing moderne.
Le SEO : fondement du branding pour votre domaine viticole
Le SEO ne sert pas seulement à être visible. Il sert à comprendre qui l’on est, et comment on veut être perçu. En ce sens, il est devenu un outil essentiel du branding, bien plus précis et puissant que n’importe quelle enquête d’opinion.
Avant même de concevoir un logo ou une charte graphique, le SEO aide à répondre à une question clé :
Quelle place ma marque de vin peut-elle réellement occuper dans l’esprit de ma cible ?
Les données de recherche révèlent comment les gens parlent d’un sujet, d’un produit ou d’un métier.
Elles montrent quels mots déclenchent la confiance, la curiosité ou le rejet.
Elles permettent de bâtir une identité de marque alignée avec la perception du marché, et non avec une simple intuition interne.
Le SEO, c’est donc du branding fondé sur des preuves :
Il met en lumière les termes qui façonnent votre territoire sémantique.
Il identifie les sujets qui construisent votre crédibilité.
Il clarifie les valeurs et les émotions que votre audience associe à votre univers.
Le SEO n’est plus seulement une boussole de performance : c’est une boussole identitaire
C’est lui qui révèle ce que votre marque représente vraiment, ce qu’elle peut incarner, et surtout, ce qu’elle ne doit pas essayer d’être.
Autrement dit : faire du bon SEO, c’est faire du branding intelligent.
GEO, SXO, GIO… faut-il vraiment renommer le SEO ?
Depuis quelques années, le SEO s’est vu affublé de nouveaux acronymes : SXO, GSO, GEO…
Cette tendance traduit surtout un besoin marketing de vendre du neuf.
Mais dans le fond, le cœur du métier reste le même : comprendre comment les gens cherchent et comment y répondre le plus pertinemment possible. Enfin, le GEO c'est vraiment l’arnaque des pros qui ne maîtrisent pas le SEO !
Ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est l’humain
Les IA savent reformuler, mais elles ne savent pas ressentir, interpréter ou transmettre une expérience vécue. C’est là que la voix de l’expert, qu’il soit vigneron, sommelier, rédactrice ou consultante SEO , garde toute sa puissance.
Un texte nourri d’expérience, ancré dans la réalité, reste ce que les moteurs (et les IA) valorisent le plus.
Le GEO n'est pas une révolution : c'est du SEO pour votre domaine viticole
Le GEO n’est pas une révolution : c’est une nouvelle étiquette sur un vieux flacon.
Un site bien structuré, crédible, incarné et pensé pour l’humain sera toujours IA friendly. Les IA ne remplacent pas le SEO, elles récompensent celles et ceux qui le maîtrisent bien.
Avant de céder au prochain acronyme à la mode, investissez dans les fondamentaux :
site technique propre .
contenu expert et authentique .
marque cohérente et crédible sur le web.
Les algorithmes changent, mais la confiance et la clarté ne se démodent jamais.
Vous avez besoin de clarifier votre positionnement ou de comprendre comment le SEO peut soutenir votre stratégie de marque ?
Je vous aide à construire une visibilité cohérente, alignée sur votre vision et vos objectifs réels, pas sur des effets de mode.
Contactez-moi pour en parler au 06 77 14 36 47 ou par mail à jennylloret@orange.fr
La vérité, c’est qu’il n’y a aucune nouvelle stratégie à inventer : si votre domaine viticole est bien positionné, bien présenté et que votre site raconte clairement qui vous êtes, les IA conversationnelles sauront déjà vous trouver. N'oubliez pas que les moteurs d’intelligence artificielle ne font que s’appuyer sur ce qui existe déjà sur le web :
vos textes ;
vos fiches de vin ;
vos pages d’histoire ;
vos avis ;
vos interviews.
Autrement dit : si votre communication est solide, vos contenus bien structurés et votre nom clairement identifié, vous êtes déjà “IA-friendly”.
Ce n’est pas une question de technologie, c’est une question de clarté et de cohérence. Un vigneron qui a pris le temps de poser les bases pour un site propre, des textes cohérents, une histoire lisible, un ancrage local bien défini, n’a rien à craindre de l’IA.
Les IA ne vont pas “inventer” un domaine ou citer un producteur inconnu. Elles vont simplement reprendre ce qui est déjà crédible, visible et vivant.
Alors, vraiment, je vous mets en garde, avant de payer un “audit GEO”, il vaut mieux investir dans un vrai travail de fond sur votre site, votre présence et vos textes.
Le reste, GEO, GIO ou autres acronymes : c’est du bruit.
